Nous ne prétendrons pas livrer le mystère Dassault clés en main. Nous allons tourner autour de ce monument frileux avec admiration, étonnement, attendrissement, exaspération, etc. Car, si Marcel Dassault est incontestablement un génie de l’aéronautique, c’est un génie baroque. Avionneur assurément, il fut aussi patron de presse, député, producteur de films, sénateur, scénariste, promoteur immobilier… On en oublie. Dans les années 1960-70, la CIA s’interroge sur cet homme qui fabrique des avions plus performants que ceux conçus aux USA. Nous suivrons les enquêteurs américains pour essayer de comprendre…
1917. D’abord c’est l’année terrible. Celle où les hommes se révèlent. Rien ne va, l’ennemi menace Paris. Les alliés sont battus sur tous les fronts. L’armée française se révolte. Le pouvoir politique est impuissant. C’est l’année où les gouvernants vont chercher l’homme qu’ils détestent, pour son intégrité, sa puissance, son refus du compromis : Clemenceau. Une enquête menée en 1924 par une jeune journaliste québécoise nous fait découvrir ce personnage complexe, hors du commun. Georges Mandel, le général Mordacq, Georges Wormser, parmi ses collaborateurs mais aussi Raymond Poincaré, Aristide Briand parmi ses adversaires, sans oublier son complice Claude Monet se retrouveront dans ce film, alors que des archives traitées de manière originale nous font plonger dans les années 1917 – 1924
En avril 1886 un obscur journaliste, Edouard Drumont, publie un ouvrage intitulé « La France juive », véritable brûlot antisémite. L’ouvrage connaît un succès considérable. On ne cessera de le rééditer.
Celui qu’on va désormais appeler le « Père de l’antisémitisme » crée un quotidien « La Libre Parole » qui sera à l’avant garde de toutes les campagnes antisémites.
Inconnu de la plupart des Français, cet homme a joué un rôle majeur dans la formation d’une pensée xénophobe, raciste et antisémite. Le Maréchal Pétain s’est toujours réclamé de sa pensée.
Une série de crimes est commis à proximité de temples Maçonniques. Tous ces meurtres ont été perpétrés selon un Rite ancien de la Franc-Maçonnerie. De quoi s’agit-il : règlements de compte entre Obédiences, attaque en règle d’un ennemi extérieur, leurres, rites sataniques ou mise en scène grossière ayant pour but de nuire à l’image de la Franc-Maçonnerie, qui, en pleine phase de transparence, cherche à gommer les fantasmes qui se sont portés sur elle depuis des siècles ? Les policiers chargés de l’affaire sont perplexes. Ils sont eux aussi victimes de la réputation sulfureuse qu’entretient à son corps défendant la Franc-Maçonnerie. De plus, cette affaire prend vite une tournure politique, et l’on voit très vite qu’une partie de la hiérarchie policière noyautée par la Franc-Maçonnerie met en place un système élaboré d’enquêtes parallèles. Ces meurtres rituels sont-ils liés ? C’est ce que nos policiers vont découvrir au terme d’une enquête en forme d’initiation, qui va les plonger dans les arcanes d’une Franc-Maçonnerie qui va nous révéler tous ses secrets.
Enfin presque…
C’est une drôle d’histoire, pas drôle du tout.
A l’occasion d’une manifestation d’étudiants contre un projet universitaire gouvernemental, un CRS reçoit un pavé en pleine tête ; Il est entre la vie et la mort.
A l’époque des caméras partout, les images font foi, celui qui lance le pavé se nomme Adrien Delaporte. Les parents sont d’anciens soixante-huitards, qui ont réussi, qui vivent au quartier latin dans la proximité amicale d’éditeurs et d’architectes.
Adrien qui connaît par cœur le quartier latin, se sauve avec une jeune black aussi belle qu’intelligente, Lala.
La police les recherche.
Marie Delaporte, son mari et ses amis essayent de le retrouver pour l’aider.
La police qui est a connu tous les soixante-huitards dans leur jeunesse, est à la recherche d’Adrien.
Tout se déroule au quartier latin.
Un policier de la brigade criminelle parisienne, Masselot, quadragénaire, se trouve mêlé à une enquête sur le meurtre d’une dame âgée, supposée riche et cultivée. Masselot, qui a des problèmes aussi bien dans sa vie privée que professionnelle, devient victime d’une manipulation : les autorités cherchent à lui faire croire qu’il s’agit d’un meurtre motivé par la vengeance. Il s’avère que la victime du meurtre, la Vénitienne par son nom de code, afin de se protéger dans les années 40, avait dénoncé des membres d’un groupe de juifs communistes radicaux et des résistants, ensuite exécutés brutalement par la police française avant la Libération.
Cour d’Assises, Octobre 2009.
Au terme de trois jours de procès apparemment éprouvant, le Dr Maxime Gallet, chirurgien orthopédique de grande réputation est acquitté. Il était accusé du viol de sa collègue le Dr Delphine Odier.
C’est l’histoire d’un double viol, celui réellement subi par une femme, et celui résultant d’une procédure policière et judiciaire qui met à nu et saccage la vie des protagonistes en présence, à commencer par celle de la victime « présumée ».
Louise Michel est une femme, une révoltée, une communarde. Tout le monde connaît son nom: nul se sait rien d’elle. Condamnée pour avoir porté des armes contre les troupes Bismarck puis celles de Versailles, après son incarcération dans la forteresse de Rochefort, Louise est déportée avec des milliers d’autres révolutionnaire sur la lointaine… Nouvelle Calédonie, alors qu’à Paris, infatigable mais isolé, le jeune parlementaire Georges Clemenceau se bat pour arracher l’amnistie des Communards.
Institutrice, proche de Victor Hugo, Louise va se révéler en déportation une incroyable animatrice, une résistante exemplaire. Tous les hommes l’admirent. Non seulement elle raffermit le courage de ses camarades de détention, mais encore elle se lie aux habitants de l’île, les kanaks. Elle leur enseigne le français, découvre leurs coutumes, leur identité et se solidarise activement avec eux, lorsqu’ils se révoltent contre l’ordre colonial. Son anarchie n’est pas idéologique, mais un comportement moral, un obstiné refus de l’injustice et des discriminations. Elle terminera sa détention en enseignant dans une école rassemblant à Nouméa des enfants Kanaks et Caldoches dans la même classe. A Paris comme à Nouméa, l’histoire de Louise, c’est celle d’une rebelle.
Au printemps 1941, dans une France occupée en partie par l’armée allemande, Xavier Vallat est nommé secrétaire général du « Commissariat général au questions juives » par le gouvernement de Vichy.
Le « Commissariat » une création nouvelle du gouvernement qui conserve un pouvoir d’Etat dans la partie sud de la France sous la conduite du maréchal Pétain. Ce « Commissariat » est vivement souhaité par les Allemands pour réaliser en France occupée et dans celle, non occupée de Vichy, le programme antijuif, entamé dans toute l’Europe par Hitler.
L’obsession de Xavier Vallat : faire des lois qui remplacent ces ordonnances allemandes en s’appliquant dans toute la France, occupée et non occupée.
1936, la guerre civile bat son plein en Espagne. Le Front populaire affronte les premières difficultés en France. Madeleine, directrice du principal quotidien de Toulouse, le Midi est mise en cause dans sa vie privée par un assassinat où son amant est partie prenante. Elle fait partie des élites de la ville. Ses amis, la police, lui conseillent la discrétion. Elle décide au contraire de mener l’enquête sur elle-même en pleine transparence journalistique… Ses journalistes en quêtent. Les policiers aussi. Qui résoudra en premier l’énigme du crime : la police ou les journalistes ? Le film se déroule à Toulouse, alors base arrière des républicains comme des franquistes espagnols dans une atmosphère à la fois joyeuse, passionnée et lourde.
« Sartre, l’âge des passions » débute en 1958, mémorable et foisonnant millésime pour prendre fin en 1964. En octobre de cette année-là, survient un événement incroyable : Sartre refuse le Prix Nobel ! Du jamais vu. Le film raconte la passion philosophique, théâtrale, littéraire, journalistique, politique, française, internationale, de cet homme hors norme. La lutte contre la guerre d’Algérie, le manifeste des 121 provoquant en retour le plasticage des « Temps modernes » par l’OAS ; puis encore deux attentats qui détruisent le petit appartement du philosophe, manquant de peu leur cible…A l’époque la passion est un risque, l’engagement à un coût. Et leurs amours qui scandalisent… mais Sartre et Beauvoir forment un couple indestructible unis par les liens de l’esprit. Un jeune couple estudiantin franco-italien – Frédéric et Carla – les rencontre en 1958. L’accord politique est immédiat : ils s’engagent. L’admiration est totale. Ils décident de vivre leur vie, sur tous les plans, comme leurs prestigieux aînés…
Une époque romanesque, novatrice, pleine d’espérances, de combats et d’illusions.
Par opposition à l’âge de raison, c’est l’âge, des passions.
Le 16 août 1892 à Carmaux, 2 000 mineurs se révoltent parce que l’un de leur élu maire socialiste de la ville, a été licencié par le propriétaire de la Compagnie des Mines, le marquis de Solages, noble et monarchiste. Jaurès a 34 ans. C’est un jeune notable : normalien, agrégé, docteur en philosophie, professeur d’université, il a été élu député, puis battu ; c’est un des espoirs des républicains modérés. Son destin, selon Jules Ferry, est d’être ministre, voire président du conseil de cette peu sociale république. En quelques semaines durant cette grève, parce qu’il choisit le camp des opprimés, Jaurès joue son destin : il sera l’élu des pauvres, des sans grades, des exploités. Il sera l’incarnation d’un socialisme républicain et internationaliste. Il deviendra le grand Jaurès, celui que l’on a assassiné en 1914 parce qu’il poussait trop haut le cri du peuple : « la paix pour notre temps ».
1943. Sur les pentes du Jura, dans cette « petite Sibérie », Bernard Anthonioz, fait passer des réfugiés en Suisse. Son ennemi juré, Maurice Nicod, est lui aussi passeur. Mais aux hommes, il préfère la contrebande d’objets précieux. Depuis peu la milice contrôle le village. Anthonioz et sa fille Séverine attendent le moment opportun pour une nouvelle mission…
On ne se souvient pas toujours que le général Leclerc fut pour la France le signataire de la capitulation du Japon en 45, ni qu’il fut nommé chef du corps expéditionnaire français en Extrême-Orient pour y restaurer la présence française. Cette période méconnue de sa vie nous montre un homme en avance sur son temps, qui préconise une solution pacifique au conflit entre le Vietnam et la France. Malheureusement, il ne sera pas entendu…
Léon Blum en deux dates : 1920, le congrès de Tours. Il dit oui au socialisme démocratique, non au bolchevisme. 1936, à lui seul, il incarne pour l’Histoire, la victoire électorale et la grève générale qui l’accompagna. « Thérèse et Léon » nous raconte l’histoire du couple, vivant dans la parité et l’égalité avant même que ces notions n’existent, alors que les femmes n’avaient pas le droit de vote…
Les Charlet, un couple qui compte.
Elle anime une chorale, lui dirige une banque d’affaires. Heureux, joyeux, jusqu’au jour où leur fils unique se suicide.
En enquêtant sur les causes de ce drame, ce sont les années Mitterrand qu’une journaliste aidée par un policier nous font revivre. Tout débute en mai 1981…
Amour, politique, argent.
Un ancien de la police n’hésite pas à voler chez les riches, histoire d’aider les pauvres ; mais, un jour, pris en flagrant délit, il devient la victime d’un chantage…
Qui connaît Georges Mandel ? Parlementaire de droite, anticommuniste, personnage haut en mystères. Georges Mandel n’a quasiment pas droit de cité jusqu’alors dans l’histoire de la seconde guerre mondiale. Considéré par Churchill comme le « premier résistant » français à l’hitlérisme, il a été placardisé par l’histoire. C’est pourtant à lui que les Anglais proposent de rejoindre Londres le 16 juin 1940 pour qu’une « voix française » se fasse entendre, après la débâcle. Georges Mandel refuse. Les attaques antisémites sont telles qu’il craint d’être dénoncé comme « déserteur ». et Georges Mandel à l’honneur épidermique. L’honneur de l’honneur.
Alice Mercier, Barbara Franklin, sont deux jeunes femmes de la même génération. Alice est financièrement aux abois. Barbara gagne beaucoup d’argent. Tout les sépare. Elles vont se rencontrer. Telles sont les règles de la comédie. Alice incarne la vertu. Barbara le vice. Une amitié va naître. Forte, orageuse. L’une rêvant de ressembler à l’autre et réciproquement. Confrontées aux péripéties nées des difficultés matérielles et sociales mais aussi des rencontres amoureuses, ces deux femmes vont croiser leur destin, leur morale, leurs comportements. Du vice à la vertu et de la vertu au vice. Vice versa. Le tout sans autre prétention que rire et faire rire.